La diva de l’Empire
Mettant l’éclat d’un sourire
D’un rire charmant et frais
De baby étonné qui soupire
Little girl aux yeux veloutés
C’est la diva de l’Empire
C’est la reine dont s’éprennent les gentlemen
Et tous les dandys
De Piccadilly
Le site du compositeur Erik Satie
Extrait de l’autobiographie d’Henri Sauguet « La musique, ma vie », que je vous recommande de lire.
Il n’avait pas d’eau dans sa chambre (Arcueil) jamais on ne l’a vu prendre de l’eau au robinet qui se trouvait en bas de l’immeuble, et pourtant il était d’une propreté parfaite, habillé comme pour une cérémonie : col à coins cassés, chapeau melon, parapluie et pardessus quand c’était nécessaire, extrêmement correct. Un jour que, devant lui, je me lavais les mains avec le savon approprié :
« Vous utilisez cette horreur ! Me dit-il courroucé. Si vous saviez avec quoi c’est fait ! Du suif, des déchets humains, ignoble, c’est une horreur. »
Quand, malade, il dut être hospitalisé à l’hôpital Saint-Joseph, il apporta avec lui comme nécessaire de toilette une pierre ponce et une brosse en chiendent. Il prétendait nettoyer visage et corps de la sorte, avec sans doute sa salive, comme les chats auxquels il ressemblait par attitude à la fois contemplative, feutrée et capricieuse.
Autre passage de cette autobiographie :
Une nouvelle biographie de Satie est disponible sur ce site, mieux détaillée et plus complète, celle-ci a été corrigée et complétée par Ornella Volta que je remercie chaleureusement.
A l’occasion de l’anniversaire de la disparition de Satie, je serai ce mercredi 1 juillet à 20 H précise (heure officielle de la déclaration de son décès) au cimetière d’Arcueil pour lui rendre un simple hommage par ma présence.
Pour ceux et celles qui souhaitent également s’y rendre la tombe se situe juste à gauche en entrant dans le cimetière.
Cet hommage sera suivit d’un verre consommé dans l’un des bistrots d’Arcueil, Satie aurait aimé 😉