
De nos jours, Raoul Ponchon, lui, sait ce que c’est que d’aller au café. Je l’y ai vu bien souvent ; par contre, il ne me voyait pas : j’étais trop bien caché.
Il m’est impossible de vous citer ici tous ceux que je connais et qui vont au café — vous vous en doutez. Je ne crois pas que d’aller au café, ou à tout autre endroit de ce genre, soit mauvais en soi ; j’avoue y avoir beaucoup travaillé ; et je crois que les illustres personnages qui y furent avant moi n’y ont pas perdu leur temps. Il s’y fait un échange d’idées qui ne peut être que profitable — à la condition de ne pas se faire remarquer.


