Médaille d’or du Conservatoire National Supérieur Tchaikovski de Moscou Mauricio Romero habite Arcueil et interprète à la contrebasse solo un hommage a Satie, récital enregistré au Laboratoire Satie de Cachan.
Anecdote supplémentaire :
C’est l’ancien concierge de la maison de Satie à Arcueil qui a fait les travaux de rénovation chez lui
Mauricio Romero cherche un producteur pour éditer ses partitions et enregistrer un CD.
La maison ou Satie a habite a Arcueil il ne faut pas oublier….
C’EST dans une modeste chambre à Arcueil qu’Erik Satie a composé ses « Nocturnes ». Le compositeur emménage en 1898 au deuxième étage de « l’immeuble aux quatre cheminées », situé 34, rue Cauchy. Les premières années il est solitaire. Ses amis parisiens ne découvriront le dénuement dans lequel il vivait qu’à sa mort, en 1925. Le compositeur se rend chaque soir à Montmartre, à pied, pour jouer à l’Auberge du Clou ou au cabaret du Chat noir. Quand il arrive à Arcueil au petit matin, il croise les ouvriers qui partent travailler. Le musicien se lie avec ses voisins Peu à peu, « Monsieur Satie », comme on l’appelle à Arcueil, se lie avec ses voisins, des maçons, plâtriers ou blanchisseuses. Il prend part à la vie municipale. En mars 1907, le compositeur participe à la création du patronage laïque de la ville. Il crée l’Amicale des Normands d’Arcueil-Cachan et le groupe Satie. Grâce aux dons de ses amis, il emmène régulièrement un groupe d’enfants en excursion. Très vite, en janvier 1909, il démissionne du patronage laïque municipal. Néanmoins, le musicien continue de tenir la rubrique « la Quinzaine des sociétés » dans « l’Avenir d’Arcueil-Cachan », journal local du parti radical-socialiste, publié jusqu’en 1914. Dans une lettre à Jean Cocteau du 23 septembre 1920, il parle de lui-même comme du « monsieur compositeur d’Arcueil ». En son honneur, quatre disciples du maître ont fondé l’école d’Arcueil, un groupe de musiciens. Celui-ci ne survivra pas à la mort d’Erik Satie.
Le Parisien
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