Quel plaisir de redécouvrir Erik Satie en vidéo, voir son sourire espiègle et attendrissant. Les technologies d’aujourd’hui nous offrent parfois de bonnes surprises. Votre avis ?
Dans quelques jours une nouvelle vidéo sera publiée
Le site du compositeur Erik Satie
Quel plaisir de redécouvrir Erik Satie en vidéo, voir son sourire espiègle et attendrissant. Les technologies d’aujourd’hui nous offrent parfois de bonnes surprises. Votre avis ?
Dans quelques jours une nouvelle vidéo sera publiée
Le mercredi 3 février à partir de 14 heures jusqu’à ce que l’on joue ce motif 840 fois.
Lieu: Hall of Halls à Kiyosato au Japon https://hallofhalls.com/
Live streaming:https://youtu.be/ry7xrKedWSw
Organisé par MuseuM Concert Series,
Avec l’association “ Objet a”
Interprètes:
Wataru IWATA, Sachiko KAWANO, Masakazu YAMAMOTO, Kaoli YAMAMOTO, Mamoru YAMAMOTO, Mana FUKUI, Keitaro YAMAGUCH
NOTE DE L’AUTEUR:
Pour se jouer 840 fois de suite ce motif, il sera bon de se préparer au
préalable, et dans le plus grand silence, par des immobilités sérieuses.
NOTE FROM THE AUTHOR:
To play this motive 840 times in succession, it would be right to prepare oneself previously,
and in the most dead silence, by earnest immobilities.
著者からの注意事項:
真摯な不動性による全くの静寂の中で、このモティーフを840回連続で演奏するためには、前もって準備しておくとよいでしょう。
Reinbert de Leeuw joue les Gymnopédies d’Erik Satie
Le pianiste et chef d’orchestre hollandais Reinbert de Leeuw enregistre en 1995 les Gymnopédies et Gnossiennes d’Erik Satie, pour le label Philips. « D’une lenteur inhabituelle, son jeu projette une lumière sensible sur la singularité intemporelle de la musique d’Erik Satie », écrit François Bonnet.
« C’est le Satie silencieux et mystique [que Reinbert de Leeuw] recherche et entrevoit, celui qui s’éloigne d’une certaine musique du XIXème siècle, charmante et sensuelle, pour préfigurer une esthétique minimaliste qui ne verra le jour que des décennies plus tard. »
François Bonnet, dans La Discothèque idéale de France Musique, p. 171
Le Ballet Parade de Satie marque une date dans l’histoire des avant-gardes. Imaginé par Cocteau, avec des décors et costumes signés Picasso et une chorégraphie de Massine, il est créé au Châtelet en pleine Première guerre mondiale. Il déclenche un scandale en mêlant cubisme, futurisme et music-hall. Pour lui, Apollinaire invente le mot surréalisme. Une fois de plus, Diaghilev a vu jute en faisant confiance aux artistes : ses Ballets russes ont à nouveau surpris le public parisien et restent à la pointe de la modernité.