Pourquoi Erik Satie est-il si populaire ?

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Erik Satie (1866-1925) est un des compositeurs les plus écoutés dans le monde. Un des plus repris aussi. Qu’est-ce qui nous fascine tant chez ce musicien ?

 

Le deux juillet dernier, la harpiste italienne Kety Fusco sortait son dernier titre intitulé Ma Gnossienne. Comme son nom l’indique, cette musique est une reprise pour harpe électronique et nappe de synthés de la première Gnossienne d’Erik Satie. Une des oeuvres les plus célèbres du compositeur français qui semble puiser son inspiration dans une Antiquité grecque imaginaire ou comme le dirait mieux le musicologue Vladimir Jankélévitch, dans un « primitivisme archaïsant, un temps immobile ».

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Satie et le jazz, par Pierre Jourde

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a longtemps que je m’intéresse aux écrits de Satie (réunis par Ornella Volta chez Gérard Lebovici en 1977) et aux étranges indications d’exécution qu’il notait sur ses partitions. J’avais consulté celles-ci à la bibliothèque nationale, en vue d’une conférence que j’ai donnée au Musée d’Orsay, et de l’ouvrage que j’ai publié sur l’incongru chez Corti, notion dont Satie semble l’incarnation, dans sa vie et ses textes.

Erik Satie est l’un des tous premiers musiciens, en France, sinon le premier, à s’être intéressé au jazz dès sa naissance, durant la première guerre mondiale. En 1904 il avait composé « Le Piccadilly », premier ragtime écrit en Europe (mais son plus célèbre ragtime est le Ragtime du paquebot de Parade, en 1917 ). Debussy le suivra avec « Golliwogg’s cake walk » et « Le Petit nègre » (on peut considérer que le ragtime est le père du jazz). Les premiers concerts de jazz en France ont été donnés, à partir de 1917, par des orchestres composés de soldats noirs : James Tim Brymn et ses Black Devils, Will Vodery, Jim Europe et les Hellfighters, etc.

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David Montague : Fin

Ecoutez d’abord :

N’est-ce pas charmant? Semble un peu flou? Dommage pour ça. Moments difficiles : Mes ressources économiques sont très limitées et du fait que la plupart de mes instruments (dont un violoncelle) ont été tragiquement volés avec mon matériel vidéo non primitif… Je devais jouer sur quelque chose. Et tout ce que j’avais était un violon. Maudits! Mais Satie avait des ressources économiques très limitées, et cela ne l’a jamais empêché d’explorer bravement le grand inconnu musical.

Solution sensée : se promener avec un marteau dans la poche … encore une fois, tout comme M. Satie, il est à la fois une source d’inspiration pratique et artistique!

Ok, c’est assez de ça. Il est temps d’être clément et d’arrêter de cracher ce français mal rédigé (encore une fois, pardon!) Mais j’espère que les gens apprécieront mes œuvres bien intentionnées de violon, de flûte, d’art et de science-fiction steam-punk. En tout état de cause, il s’agissait d’un petit essai plutôt cathartique.

Suite :

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David Montague : Suite

Littérature et cinéma superbement inspirés par la soif d’un bon repas pour les artistes : et voici une histoire de science-fiction conviviale pour les familles, habillée par Satie, à la fois complexe et sensée, que j’imaginais simplement comme un scénario feint et ludique pour le plaisir (dans le style primitif de « vers 1910 »)  artistiquement amélioré avec un charmant microphone à court-circuit, à marteau-Jacques, et une sonnerie de téléphone portable classique et stratégiquement placée en l’honneur de nos temps modernes de plus en plus « intéressants ». Et beaucoup d’écureuils mignons! (On ne peut jamais avoir trop d’écureuils.) De plus, il comprend un homme intelligent qui joue du violon avec ses orteils …sans blague. Tout comme Satie, cela peut sembler à l’origine quelque peu éloigné du mur, mais c’est vraiment raisonnable et réaliste.

 

 

 

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